samedi 3 septembre 2011

J'ai testé Duo de Bugge Wesseltoft & Henrik Schwarz


Certains pensent que le jazz est chiant (ascenseur) et reservé aux plus de 50 ans, seuls proprios de disques de J.Coltrane, D.Brubeck ou encore B.Goodman. Renseignez-vous sur le label nordique Jazzland Records, preuve de l'évolution du genre du même nom + son patron/fondateur norvégien Bugge Wesseltoft, pianiste auteur de nombreuses collaborations, avec L.Garnier notamment :


D'autres (cons ?) restent persuadés que les producteurs de musique électronique ne sont pas musiciens... ils passeront à coté d'Henrik Schwarz bluffant derrière ses machines. L'Allemand n'est pas inconnu sur la scène Techno-Deep House. En 2007, il avait (entre autres) enregistré Live un mix ultra deep aux sonorités funk (Mandrill, J.Brown)-Jazz (Intro de Sun Ra) et avec beaucoup de claviers. La rencontre des deux musiciens a permis à l'un d'expérimenter, de réaliser enfin un album de Nu-jazz et à l'autre de caler (enfin) dans ses basses le talent d'un immense pianiste et ainsi apporter le coté jazz qu'il affectionne tout particulièrement. Duo, c'est donc ça !

Tout au long de l'album, la greffe des basses se fait à merveille, en temoignent Where is my edge ou Leave my head alone. Ce dernier n'est qu'une nouvelle version de celle de Schwarz tout seul. Dans le très electronica One One, sommeille un petit coté Acid Eiffel version Live (Wesseltoft n'etait pas très loin...)... pas pour nous deplaire. Il y a peut être quelques moments d'ennui dans See You tomorrow, un côté B.O. de feuilleton des années 2050. Mais ils sont vite oubliés avec le chef-d'oeuvre Kammermusik. Peut-être pas le moins mou du genou mais la modernité du piano introduit magnifiquement les claviers et autres nappes de samplers...


Ce disque est une bombe d'experimentation, indemodable... Il fera presque aimer la techno aux plus de 75 ans. Pour ceux qui aiment le mélange, voir la tournée Carl Craig/Francesco Tristano/Moritz Van Oswald.

Bobby 

vendredi 2 septembre 2011

J'ai testé : les "moëlleux-brownies" aux M&Ms de Suzette !

Ce soir, nous avons eu l'honneur de tester les moëlleux au chocolat et M&Ms de Suzette qui, malgré un four à la température très aléatoire (le pauvre, il a cuit tellement de pizzas Sodebo...), a réussi sa recette à la "perfection" !


Bon, ok, côté aspect, peut mieux faire. Mais comme le disent si bien les magazines, le goût était au rendez-vous. On n'attend plus qu'une chose : LA RECETTE !!! (et la version allégée - aussi)

Chebi

jeudi 1 septembre 2011

J'ai testé : assister à l'enterrement d'un parfait inconnu.

Ou d'une parfaite inconnue en l'occurrence.  Quel mauvais goût n'est-ce pas ?

"Huguette était une grand-mère comme on n'en fait plus : aimante, toujours disponible pour ses petits enfants. Elle savait trouver les mots justes pour rassurer, comprendre, aimer, tout simplement". Aaaah Huguette, si elle avait vu ma dégaine lorsque je suis entrée dans l'église, elle se serait agitée dans son urne. Cernes de nuit blanche et haleine de café pris en vitesse, odeur de tabac froid et cheveux sales, je rayonnais.

mercredi 31 août 2011

J'ai testé : les couleurs "pisseuses" de cet automne...

Que vous le vouliez ou non, cet hiver sera résolument « pisseux* » ! La forte inspiration seventies – bien loin de me déplaire – y est évidemment pour quelque chose.

J’ai déjà fait un effort – qui n’en est pas vraiment un, vous l'aurez bien compris – en achetant chez H&M ma première fringue insipide de la saison : un T-shirt "vieux rose" disons. 

Mon avis : pas top au teint (topotin ?) mais très TRES cool avec du gris.

Evidemment, les décennies précédentes resteront les plus intéressantes vestimentairement parlant mais, comme disent les vieux, la mode "c'est cyclique". A d'autres ! La mode, c'est personnel. Et aussi longtemps que mon armoire (et ses mites) voudront bien accueillir mes détritus tout droit sortis des meilleures friperies parisiennes (Ô Dieu Emmaüs, si tu m'entends), le pisseux n'aura qu'à bien se tenir. Robe à fleurs je mets, robe à fleurs je mettrai. 

Il n'empêche que, pour les adeptes du tout flashy, la transition va décidément être plus difficile mais, rassurez-vous, en y mettant du vôtre, vous serez peut-être parvenus  - d’ici l’été prochain - à craquer pour une écharpe jaune moutarde "pisseux" !


*Pisseux : qui est d'une couleur terne et délavée. (Larousse.fr)

Verdict : le pisseux, oui mais juste un peu. 

Chebi

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