vendredi 23 septembre 2011

J'ai testé le dubstep avec Carrier de Sully.


Avec entre autres les chefs-d’œuvre de Skream, Burial, Benga et l’hyperactivité du label Hyperdub, le Dubstep semble résister à l’épreuve du temps et ce malgré son jeune âge. Carrier confirme cette idée avec 10 titres bien ficelés par Jack Stevens dit Sully. Ex-Innasekt, ce producteur de Norwich connait l’histoire du genre londonien…. En témoigne cet album de septembre mi-Garage UK mi-Drum&Bass + quelques touches Jungle.
La première écoute peut paraître difficile à l’image du sombre « It’s Your Love » ou de l’ennuyeux « Encoma » que les puristes apprécieront. Mais derrière, se cachent les trésors émouvants de l’album…

« I know » son intro digne d’un Jean-Michel Jarre drogué, se perd vite dans les sons limites DanceHall. Ecoutez « Untrue » de Burial et vous verrez la sensation que procurent ces voix féminines de dessins animés…. Ca marche a tous les coups, « Trust » mais surtout « Exit » font bander voir chialer pour les plus sensibles. « Exit » est la bombe mais ne s’apprécie qu’en fin d’album. (Puisque tu vas kiffer, pourquoi pas attendre !) Sur « Bonafide » le piano simpliste est touchant, il nous éloigne du contexte régulier de la basse…. La vraie touche Garage anglais est pour « In Some Pattern ». Le titre met la pêche et si un môme semble faire risette dans le fond, oubliez-le ! S’il aurait pu être le chef-d’œuvre de l’album, « 2hearts » et ses lignes de basses déjà entendues et réentendues arrivent 5 ans trop tard.

Comme tout voyage, il s’apprécie dans son ensemble.
SULLY – Carrier (KEYSOUND RECORDING)

mardi 20 septembre 2011

J’ai testé la Bodeguita del Medio (et son mojito) !

La Bodeguita del Medio, c’est LE bar mythique de La Havane. La Havane c’est une ville-caricature. C’est-à-dire que tout ce qu’on a pu entendre un jour sur la ville, du moins sur son apparence, est vrai.

1) C’est chaud. C’est TRES TRES chaud La Havane, surtout en juin. On sue sur place (on ne susurre pas en revanche), sans bouger. Et au bout d’une demi-heure de marche, on comprend pourquoi la clim’ est un luxe….
2) C’est défoncé. Les immeubles éventrés laissent voir l’intérieur des appartements habités pour la plupart, ou squattés. Les portes en bois usé et à la peinture plus qu’écaillée laissent soupçonner de nombreux assauts.
3) Mais c’est beau. Y a des vieilles voitures américaines trafiquées, y a des gens souriants dans la rue, y a de la musique cubaine (sans blague ?) et en plus, y a du bon rhum pas cher !

Qui dit rhum dit mojito et qui dit mojito dit… La Bodeguita del Medio ! Soyons clairs, La Bodeguita del Medio, c’est comme la Tour Eiffel à Paris : c’est cool, c’est cher, plein de touristes mais on y va quand même. Nous avons donc testé les mojitos de ce lieu historique où Hemingway venait se détruire les neurones et surtout, changer un peu du daiquiri. Il a pas mal réussi, il faut bien l’avouer.

Le bar en lui-même n’a pas grand intérêt. On bloque un peu sur la signature du maître qui veille solennellement sur les bouteilles de Havana Club, on se dit que, finalement, un bar cubain sans cubains (groupe de salseros folklorique à part), c’est un peu dommage.
Bon, et ce mojito ? Très bon. Hips. Surtout le troisième… Mais l’on se demande quand même si le goût de La Havane n’avait pas déjà pris le dessus sur celui du rhum…

Verdict : allez à Cuba, buvez un mojito. N’allez pas forcément le payer 6 euros à la BdM.

Chebi
La Bodeguita del Medio
Empedrado
Havana, Cuba
(0)7 57 1375

lundi 19 septembre 2011

J'ai testé le Père Lachaise avec le "roi" des nécro-romantiques


Visiter un cimetière, y’a plus funky comme sortie. Et pourtant...

Dimanche après-midi, encore la gueule de bois, je me suis retrouvée malgré moi à déambuler tel un zombie entre les tombes du Père Lachaise. Munie de mon pass (à 9€, 7€ pour les étudiants), j’avais rendez-vous avec Thierry Le Roi, un « nécro-romantique », comprendre amoureux des cimetières.

Accompagnées d’une trentaine de personnes, nous avons suivi Thierry et bu ses paroles. De l’histoire du cimetière aux anecdotes des enterrements en passant par la végétation et l’architecture, tout y passe. 3h durant (qui me paraissent à peine 1h) nous avons fait la rencontre de Chopin, Jim Morrison, Apollinaire, Piaf, Balzac, Bashung et bien d’autres célébrités.

Ce guide connaît tous les secrets du cimetière et sait envoûter son public. Alors, au lieu d’errer à travers les 44 hectares de sépultures sans trouver aucun nom familier, allez voir Thierry, le roi du cimetière !
En savoir + : www.necro-romantiques.com

Frizette

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