mardi 6 septembre 2011

J'ai testé Paris-Londres dans un car de supporters

Et en toute logique, si je suis là aujourd'hui pour en parler, c'est que j'ai survécu ! Pour être tout à fait honnête, il ne s'agissait pas à proprement dit d'un car DE supporters. Il y  avait un car et il y avait des supporters... Et pas n'importe lesquels :

Si t'es fier d'être parisien frappe dans tes mains,
Si t'es fier d'être parisien frappe dans tes mains,
Si t’es fier d’être parisien, si t’es fier d’être parisien, si t’es fier d’être parisien frappe dans tes mains…


Mais il y avait aussi plein d’autres gens dans ce bus. Avec du recul, c’était un peu le bus magique. Mais siiii le bus magique, Mlle Billentête, tout ça. Bon, ok ce sont peut-être MES références mais dans le bus magique de la télé de mon enfance, tous les élèves étaient différents : un petit très noir, un petit très blanc, un roux à tendance autiste et étrangement asexué, une fille garçon manqué (vive les pionniers du gay-friendly), deux asiatiques et, évidemment, la blonde à couettes et en mini-jupe, fallait bien cibler aussi le jeune public masculin.

Dans mon bus à moi, le vrai, les voyageurs étaient tout aussi hétéroclites ! Une femme noire albinos légèrement aveugle, un couple de lycéens gothiques et un mec en costard, chemisette et sandales dont la sacoche contenait en tout et pour tout un journal et un tapis de prière. Une joyeuse petite bande, en somme, qui finalement, ne partageait absolument rien avant de se mettre à éprouver la même haine pour les dix dégénérés en maillots bleus qui braillaient au fond du car. Inutile de le répéter, le fond du car c’est LA place des rebelles. Déjà tous petits on le savait. Le fond du car, c’est toujours réservé aux personnes en vue au bahut, celles-là même qui joueront à action ou vérité et se rouleront des pelles durant tout le voyage pour vous faire vous sentir incroyablement nase mais surtout pour oublier leur envie de vomir.

Pas de pelles pour mes amis les supporters, mais tout de même un sympathique esprit de franche camaraderie. Sympathiques aussi leurs petites chansons, très entraînantes... les cinq premières minutes. Plutôt répétitives au bout d'un quart d'heure. Carrément in-supportables passée une demi-heure. Le chauffeur (espagnol), s’est montré, lui, moins bon public que moi et a exprimé son mécontentement en pilant à la première occasion – manquant de peu de tous nous envoyer rejoindre Marc-Vivien Foe et Phil O'Donnell. S’en est suivie une petite échauffourée monolingue à laquelle la plupart des gens n’ont rien compris, mis à part les supporters qui, en dépit de leur apparente stupidité, savaient eux parfaitement ce qu’on leur reprochait. Et, malgré la brillante intervention d’un des membres influents du troupeau - « Wesh les mecs, allez, on chantera dans le ferry… » - en arrivant à Londres, nos oreilles bourdonnaient toujours…

Si t’es fier du PSG, frappe dans tes mains…

Chebi

J'ai testé Le Bar du Comptoir Général

L'attente
Les plus impatients rebrousseront peut-être chemin devant la queue qui s’étend le long du canal Saint-Martin (et oui, c’est tendance, c’est sympa, on s’y presse !). Mais ils auraient tort !
Plus impatiente que moi, il n’y a pas. Pourtant, j’ai attendu. Il faut dire que les conversations autour de nous étaient divertissantes. Le lieu est bourré d’étrangers et c’est très drôle d’écouter les Français leur expliquer la signification du mot chiant (c’est chiant d’attendre !), leur parler du marché de Camden à Londres qui est alternatif (pourquoi pas !) et leur assurer que les bus de nuit à Paris, ça craint pas du tout (non, non !).


La déco
Bref, après un petit quart d’heure d’attente, on passe l’entrée (qui ne paye pas de mine) et Ô surprise ! On n’entre pas directement dans le bar mais on emprunte une grande allée bordée de maison à colombages avant de franchir la véritable entrée.
Et Ô surprise n°2, l’endroit est grand(iose) et la déco est superbe. Rien de pompeux, bien au contraire ! Le Comptoir Général se trouve dans un vaste entrepôt, mi-grange, mi-usine. Poutres apparentes, incroyable hauteur sous plafond, mobilier vintage (les tables basses sont en fait de vieux coffres chinés je-ne-sais-où), fauteuils club, vieux pupitres. Tout est un peu dépareillé et c’est ce qui fait le charme du lieu.


L’ambiance
Les serveurs ont la pêche, sont drôles et dispos. Les consos sont franchement abordables (6,50€ la pinte, 4€ le rosé, et les cocktails, bonne question… ). La clientèle est jeune (les trentenaires sont présents en masse), diversifiée et pas prise de tête. On vient au Comptoir général comme on est, pas besoin d’être sur son 31 ! Quant à la musique (euh… il me manquait Bobby, notre expert musical, pour donner son avis), je dirais qu’il s’agissait d’une musique d’ambiance, pas de boom-boom, rien de très connu (ou du moins que je connaisse), bref, la musique allait parfaitement avec les lieux (oui, oui, je sais, ça ne vous avance pas trop tout ça...)

Le verdict
: testé et approuvé ! Le Bar du Comptoir Général est l’endroit parfait pour une soirée posée entre potes.
Bonus : on a testé, ou plutôt mon a(l)colyte a testé pour vous la bière à la banane. Verdict : au bout de deux gorgées, elle a eu l’impression de s’être enfilé un paquet entier d’Haribo à la banane. On déconseille...

Suzette
80 quai de jemmapes, 75019 Paris
Ouvert au public du vendredi au dimanche, de 23h à 1h.
Privatisable en semaine pour les entreprises, ONG... 

dimanche 4 septembre 2011

J'ai testé Secret Story

On dit souvent que télé réalité = télé poubelle. Ce n'est pas faux, mais pas vrai non plus.
Pas faux puisqu'il faudrait être idiot pour regarder d'autres idiots enfermés dans une maison, surveillés par des dizaines de caméras et autant de micros, le tout pendant un nombre de semaines dont la production elle même ne connaît pas encore la durée.
Il faudrait être idiot pour pouvoir trouver, parmi l'ensemble des candidats, un qui sorte du lot, qui se démarque par une bêtise un peu moins flagrante que les autres.
Il faudrait être idiot pour pouvoir se reconnaître dans l'un des candidats, espérant une vie de célébrité et de paillettes en sortant de cette maison.
Il faudrait être d'autant plus idiot pour s'être reconnu en François Xavier, candidat malheureux(-se) de la précédente émission dont le suicide passa aussi inaperçu que sa propre vie.
Il faudrait être d'autant plus idiot pour prendre du plaisir en regardant un troupeau de moutons se pavaner dans une cabane avec pour seule distraction des pseudo-stratégies afin de défendre un tout autant pseudo-secret.
Et pourtant, regarder cette horde de rapaces courir après la célébrité tels des prêtres derrière des enfants (ou des rabbins devant une pièce de monnaie, ça marche aussi) nous prouve finalement qu'il y a pire que nous.
Il y a plus idiot que nous pour voir sa vie épiée et critiquée partout.
Il y a plus idiot que nous pour vouloir révéler un secret, dont le but est par essence de demeurer secret.
Il y a plus idiot que nous pour vouloir voir sa vie dévoilée par Benjamin Castaldi.
Il y a plus idiot que nous pour vouloir exister non pas par soi-même et par ce que les autres ont vu de votre vie.
Il y a plus idiot que nous pour ne pas savoir appliquer les règles de français les plus basiques. Si j'aurai su, j'aurai pas venu comme dirait l'autre.

Secret Story serait donc un antidépresseur. On est tous le con de quelqu'un, ils sont les cons de tout le monde !

Cependant, en pleine crise du logement, peut-être ne sont-ils pas si idiots. Logés, nourris, blanchis, depuis plus de 6 semaines, dans une maison avec piscine, beaucoup d'entre nous pourraient les envier.
Et pourtant, même si j'ai passé l'été à bosser, non, j'ai beau chercher, je préfère encore être dans ma tour à la Défense que dans une maison avec des idiots pareils !

SoGé

J'ai testé la petite robe noire de chez TATI


Pas besoin d'être un god de la mode, un dingue de la fringue ou un génie de l’habit pour savoir que la petite robe noire c'est LE must-have de tout dressing qui se respecte. Si l'on est un peu plus porté sur le shopping que la moyenne, ou que l'on aime s'incruster aux enterrements (voir article du 01/09), on peut même en avoir plusieurs ! Courte de préférence, on l'aimera à manches longues, bustier, moulante ou bouffante style années 60, bi-matière, rock'n'roll ou baby-doll, selon l'humeur et l'occasion. Pour vous, très chers lecteurs, j'ai testé une des petites robes noires de la rentrée chez TATI, l'un de mes magasins fétiches à Paris.

Cela vous surprendra peut-être, mais en cette période de rentrée, la marque a mis le paquet sur les « bonnes affaires » mode, surtout pour les femmes, comme toujours, et j’ai déniché non pas une, mais plusieurs petites robes de forme complètement dans la tendance seventies et années 40 de cet automne. Mes préférées : 


Hey ! On ne critique pas les mannequins… qui ont d’ailleurs bien du mérite quand on connaît les matières des robes. Car s’il y a bien un hic chez TATI – et croyez-moi il y en a souvent plus d’un – celui-ci réside dans ces incroyables matières 100% synthétiques qui 1) font ultra-cheap et ôtent toute classe à un vêtement qui ne méritaient vraiment pas ça, 2) vous font transpirer ET sentir la transpiration 3) rendent le cheveu très TRES électrique. Mais rassurez-vous, il y a parfois des exceptions. Et voici maintenant le modèle que j’ai testé :

  

(On aura reconnu en arrière-plan le mythique vichy rose et blanc symbole de la marque.)

Chebi porte une petite robe noire TATI d’inspiration 70s, collection rentrée 2011
Taille : 38
Matière : indéfinissable
Prix : 14,99 € 
(ceinture vendue avec la robe et bloquée par l’antivol, toujours très pratique pour essayer…)

Alors ? Coupe sympa sur le cintre, beaucoup moins une fois portée. La matière est, comme je l’ai dit, indéfinissable mais pas tout-à-fait désagréable. Le principal problème : la robe est très large au niveau des aisselles, et vaut largement un 40 (voir un 42).
Verdict : Robe cool mais pas faite pour mon mini buste. Allez chez TATI mais, par pitié, ESSAYEZ ! Qui sait, vous pourriez bien avoir de bonnes surprises…

Chebi 

J'ai testé le mascara Opulash de MAC


Séance maquillage avant de sortir entre filles. Chacune a ses astuces pour un teint parfait, une bouche bien dessinée, des cils à n’en plus finir… Justement, je n’en peux plus de mon mascara tout sec, acheté pourtant il y a peu en supermarché !

Pour un regard intense, c’est MAC(intosh) Cosmetics que Micheline a choisi. Leur gamme de mascaras est, paraît-il, impressionnante ! Ni une, ni deux, le lendemain, je jette un coup d’œil au site internet de la marque. Oui, je ne voulais pas me pointer dans la boutique et me retrouver à payer un mascara 30 euros ! J’espérais bien trouver un compromis entre le mascara L’Oréal de supermarché et le mascara haut gamme Dior ou Chanel… Et bien c’est fait ! Le mascara MAC coûte 19 euros, ou plutôt les mascaras. Heureusement qu’avant d’arriver en boutique la bouche en cœur, j’avais fait un repérage sur le site internet (très bien ficelé soit dit en passant). Sinon, le choix aurait été difficile.

J’avais donc repéré deux mascaras, selon des critères bien précis (rendu naturel, effet longueur et courbure). Le vendeur, très sympa, de la rue des Francs bourgeois m’a aidée à trancher : c’est pour le mascara Opulash que j’ai opté. En sortant, je n’avais qu’une envie, être le lendemain matin pour l’essayer (oui, la flemme d’ôter le mascara tout sec que j’avais, de me remaquiller, de me re-démaquiller…) !

Réveil le lendemain : je me hâte de me doucher et de m’habiller pour pouvoir m’appliquer le fameux Opulash.
Verdict : je ne suis pas déçue. La brosse extra-large fait des cils de folie, hyper longs, zéro paquets pour un rendu naturel.
Avantages : pour celles qui (comme moi) n’ont jamais le courage de se démaquiller le soir (oui, c’est pas bien !), vous verrez qu’au réveil, vous n’aurez pas les yeux tout noirs. L’Opulash tient très bien et s'enlève aussi facilement qu’il s'applique !
Alors si comme moi vous avez lepoil les cils bien fournis, courts et épais, ce mascara fera votre bonheur. Sinon, jetez un œil au site internet MAC cosmetics, vous trouverez sans aucun doute le mascara qu’il vous faut, que vous recherchiez longueur, volume, intensité…

 Suzette

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